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13 Septembre 2008

Vous vous rappelez peut-être il y a 4 ans, nous étions allés voir un trou, au lieu-dit « CAUNAY », commune de La Couarde, chez un dénommé Joseph Grolleau. Un petit ruisseau se jetait dans un trou, en bordure d’un de ses champs, et apparemment ça glougloutait dur en dessous ! Après explo, il se trouva que cette petite cavité pouvait se révéler intéressante, mais malheureusement « queutait » assez rapidement sur un laminoir et bien évidemment dans l’eau.

Sans trop d’espoir, mais avec tout de même un peu de curiosité, un petit groupe du Spit, avait décidé d’y rejeter un œil cette année, histoire de voir comment elle avait évoluée et de faire un coucou à Joseph et sa famille.

Nous voilà donc ce samedi 13, par un beau soleil, dans les champs de Caunay, Thierry et Brigitte Brunet, Christian Giraud, Eric Morin, M. Vaillant (le tonton de Brigitte) ami des proprios de Joseph, Marie-Christine et moi-même.

La descente s’effectue comme à Chiloup, par une buse, dans laquelle, les Grolleau, père et fils, nous avait mis 2 échelles. On descend donc 5 à 6m dans ce puits, pour continuer dans une mini diaclase, baptisée « croc’odile » par Joseph, rapport à un de ses copains qui y est resté coincé un jour ! On passe une marche d’une soixantaine de cm, pour avancer d’1m et arriver dans une petite salle de 3m sur 3m, dont le plancher s’est effondré sur la moitié de sa surface.

L’eau venant du haut, prend naturellement aussi ce chemin, puis passe sous le plancher, vers une voûte basse d’1,50m de large, d’une quarantaine de cm de haut et 2 à 3m de long. Elle s’élève vers la gauche au niveau d’un autre plancher stalagmitique et s’arrête tout de suite, mais elle vire également à droite, puis à gauche, pour s’aplatir de façon très prononcée, 1 ou 2 m plus loin. C’est alors le terminus, car la hauteur ne dépasse pas 20cm. La petite niche au bout de la voûte, permet de se mettre à 4 pattes pour repartir dans l’autre sens et retourner dans la petite salle.

C’est donc un peu frustrés que nous ressortons de la cavité pour aller nous restaurer, car elle commence si bien, mais fini si rapidement ! Malgré tout, l’ambiance y est agréable, et en plus, nous pouvons observer quelques concrétions et des minis marmites. Y’a quand même dû y avoir du débit pour que ça creuse de cette manière.

Une fois sortis et changés, nous avons bien mangé et bien bu, en faisant les lézards sous le beau soleil de septembre, en commentant notre « expédition » du matin. Christian et Thierry se posant la question de la possibilité ou non de faire « péter » quelque part pour agrandir, mais pour aller où ? La fin actuelle est très (très) basse d’accès et ne laisse pas supposer à priori, qu’elle se relève plus loin !

Bien qu’un peu fatigués par nos ripailles, nous décidâmes quand même de retourner dans le trou pour en faire la topo, au moins, on ne serait pas revenus pour rien ! Sitôt dit, sitôt fait, nous revoilà équipés pour prendre des mesures au décamètre et des azimuts, mais aussi quelques photos souvenir. La famille Grolleau, le père et les 2 fils, nous ont une nouvelle fois accompagnés, histoire de se remémorer leur « grotte ». Après une petite heure, nous sommes (tous) ressortis , le chef ayant pris de quoi faire une topo digne de ce nom.

Avant de nous quitter, Joseph voulu nous montrer le lavoir, qui serait en principe sur le même réseau que notre ruisseau de Caunay. Nous voilà donc tous partis, avec tonton, pour cette dernière balade de la journée.

Ensuite chacun regagna ses pénates, content de la bonne journée passée avec la famille Grolleau et espérant bien revenir pour de nouvelles aventures !

Pour le groupe, Phil