Ci-joint, le compte rendu de la sortie prospection à Saint Christophe sur Roc le 31 janvier 2016
Objectif de la sortie : Inspecter un trou à la demande de M MOREAU
Participants : Olivier COLLON, Romain TURGNE, Vincent LAITANG, Jean-Louis Moreau
Dans l’été 2015 M. Moreau nous avait montré dans un de ses champs un arbre qui s’était enfoncé dans le sol. A cet endroit arrive un tuyau qui canalise l’eau d’une fontaine située plus haut. Sous l’arbre, une petite cavité remplie en partie d’eau avait été repérée mais le départ de l’eau n’apparaissait pas clairement. Il était donc décidé par M. Moreau de laisser en l’état et d’attendre l’hiver pour creuser de manière à mettre à jour le départ de l’eau afin de prévenir tout risque d’effondrement par phénomène de sous-tirage.
M. Moreau, ayant creusé et trouvé un trou de 30 cm au carré environ qui avale l’eau, nous demande de venir voir ce qu’il y a dans ce trou. Cette perte est située à 600m de la buse d’accès à la rivière souterraine de Saint Christophe sur Roc et serait un réseau amont de la rivière.
Nous arrivons donc équipé d’un endoscope avec 2m00 de flexible étanche et une autre caméra étanche fabrication maison qui permet d’inspecter sur une dizaine de mètres.
A notre arrivée dans le champs au bord du trou, le débit d’eau est assez important et a charrié de la terre et des pierres dans le trou rendant impossible toute inspection endoscopique.
Une rapide tentative de désobstruction à la main ne donne rien et nous décidons de voir s’il serait possible de rouvrir un trou propre avec la pelleteuse. M. Moreau tente alors une désobstruction avec sa pelle à chenille 22 tonnes !
Lors du début de l’intervention à la pelleteuse, le trou par lequel s’évacuait l’eau se bouche complètement et un lac se forme. Et soudain, suite à un coup de godet, toute l’eau accumulée (entre 1 et 2 m3) disparaît en quelque secondes seulement. Ce qui laisse supposer qu’il y a un vide important dessous. Puis le passage se bouche aussi rapidement qu’il s’est ouvert et l’eau remplit rapidement le trou.
Au début du remplissage, deux bruits se superposent : le bruit de la cascade qui tombe dans le trou et un deuxième bruit plus sourd comme s’il y avait un syphonnage en dessous puis ce deuxième bruit se réduit au fur et à mesure que l’eau monte. M Moreau décide de laisser l’eau faire son chemin et de surveiller la situation les jours suivants et de nous tenir au courant de l’évolution. Nous retournons chez M. Moreau qui nous offre le café. Affaire à suivre donc !
Le secrétaire adjoint : Olivier COLLON
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