8 au 11 Novembre par Dom. Jourdain
Gîte : Chez Vincent, mais à La Bécade
Participants : Phil et MC Fouques, Charles, Béa et Joêl Turgné, Thierry Brunet, Dom. Jourdain
Spéléos : Phil, Charles, Joêl, Thierry, Dom
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Vendredi 8 : Départ de chez Phil et Bob vers 15h15, arrivée sans encombre au gîte de la Bécade (5 Places) vers 19h. Installation, repas et papotage dans l’attente de Thierry, qui arrivera seul vers 22h30. Joe n’est donc pas venu ! Joêl, Charles et Béa arriveront un peu plus tard dans leur gîte (le petit à Coste, 3 places).
Samedi 9 : Nous avions programmé et nous étions inscrits à l’igue de Goudou en bonne et due forme, cette fois. Après une bonne nuit, nous démarrons direction le gîte des Turgné, laissant seule Bob, à La Bécade. Nous enlevons alors Joêl et Charles à Béa, qui ira rejoindre Bob pour des papotages et des promenades sous un magnifique soleil. Enfin de la spéléo, Joêl n’a rien oublié cette fois, pas même son casque et c’est lui qui équipera. Entrée dans le puits vers 10h45 de nous 5.
Au pied du puits : Joêl « on a pas besoin de corde, l’éboulis est équipé » Dom « ok » et s’exécute, sort la bite à carbure et à moitié la corde du kit Charles arrive, Joêl à Dom « love le reste de la corde », celle du puits d’entrée Dom à Charles « sort le reste de la corde », celle du kit. Joêl à Dom « libre ! » Dom « j’arrive » Charles nous rejoint avec la dite corde « il faut équiper le petit ressaut » « Ok » répondirent Joêl et Dom, soudain une voix se fait entendre « elle est à qui la bite à carbure ? » Gag, il va y avoir du sport !
La progression se poursuit dans une bonne ambiance, mais je suis essoufflé au moindre effort « Bon sang, je commence à me faire vieux ! », mais les autres sont aussi vieux que moi, il y a des poches de gaz, que nous allons rencontrer tout le long de notre visite dans le fossile. Nous sommes donc allés direct jusqu’à l’embarcadère et avons enquillé le dit fossile, toujours aussi beau, via la corde en équipement fixe.
Nous avons continué par la galerie de l’oppo, puis nous nous sommes retrouvés dans la Salle Louis XVI – Louis XVII.
Après une pause restauration, nous avons continué notre ballade dans une galerie sèche et en forme de trou de serrure, très photogénique avec, en plus de belles concrétions, et ce que nous croyions être des griffades.
Ce fut très agréable de marcher aussi confortablement et nous fûmes rapidement au niveau de salle de la jonction. Nous y avons fait de nouveau une petite pause, avant de nous décider à grimper à une corde qui pendait du plafond, vers un réseau supérieur.
Aussitôt dit, aussitôt fait, tout le monde en haut, dans une première petite salle, puis une deuxième, derrière une paroi heureusement équipée, très boueuse malgré qu’elle soit assez haute de plafond. Au fond de celle-ci, un passage bas vers une petite salle, avec un plancher effondré plein d’eau. Joêl, notre explorateur infatigable, réussit à passer à coté, sans tomber dedans, pour s’introduire dans une étroiture. Apparemment, ça passe bien et ça continu beaucoup plus grand (c’est sûrement vrai), mais nous, on a pas voulu y aller et on est redescendu à la Jonction.
Le retour se passa sans problème, puis nous fîmes une petite visite à la galerie Martel, avant de gravir l’éboulis et de remonter le puits. A sa base, nous avons pu observer une population importante de salamandre (vertes) Sortie vers 19h, Phil reçoit un appel de Bob racontant qu’elles étaient perdues dans le Braunhie : sourires des garçons « Ah, les touristes »
Dimanche 9 Novembre : Charles est resté dormir et travailler, nous ne sommes donc plus que 4 (Phil, Thierry, Joêl et Dom.) pour aller faire l’Igue du Loup (Commune de Caniac du Causse). Entrée vers 11h30, très beau puits, plein pot ou dev au ressaut (plateforme).
Le dernier puits, tout au fond, est très étroit, Joêl qui équipe, est le seul à s’y fourrer, tout en essayant de nous y faire descendre également, mais vu le bruit de frottements et autres gargouillis, Phil lui passe son appareil, qui sera nos yeux. Yes !
Pendant le déséquipement, Joêl perd la clé de 8 du chef (le nœud s’est défait !), donc, redescente, etc … pauvre Joêl, vraiment pas de bol. Retour au gîte vers 14H. Les filles nous ont installé le couvert dehors, car il fait super beau et même chaud, un grand merci à elles.
Départ de Thierry et de Charles vers 16h, ayant pris quelques coups de soleil et pour la digestion, nous partîmes alors faire une balade dans la Braunhie. Retour vers 18h30 à la nuit tombée. Nous avons croisé un spéléo mayennais qui sortait de Plana, hier, ils avaient fait l’Anzelio, mais s’étaient trompés de puits à un carrefour. « ah bon, connaît pas ! ». Après consultation de Taupes au Lot (le CD du CDS46), à la veillée, cela avait l’air très bien, donc …
Lundi 10 Novembre : Nous ne sommes donc plus que 3, (Joêl, Phil et Dom) pour aller faire ce trou que nous ne connaissions pas, l’Igue de l’Angélie ou Anzélio (commune de Reilhac)
Départ vers 10h30, selon les renseignements, il faut passer le village du Cornouiller. Par un toujours super beau temps, nous prospectons pendant environ 1h dans les bois et les champs, pour trouver l’entrée, enfin ! Entrée vers 11h45.
Equipement à chercher les spits, pas de double amarrages…et merde, nous avons-nous aussi pris le mauvais puits, mais bon, on l’aura fait !
Déséquipement et rééquipement du bon coté, pendant ce temps, les Mayennais nous interpellent depuis l’entrée « Eh, les Deux-Sèvriens, vous descendez ou vous montez ? » Evidemment, on descend, ils rebroussent chemin, aucune possibilité d’équiper en double, ils ont du bénir le jeune spéléo qui nous a parlé la veille ! De notre coté, on pensait qu’ils avaient entièrement visité la cavité. Continuant notre descente, nous commençons à nous essouffler encore une fois, comme à Goudou, il y a du gaz. Nous passons d’ailleurs par un petite galerie d’une dizaine de mètres, où l’air ne circule pas beaucoup et qui est toute noircie d’acéto, est-ce un signe de longue attente ou de problème à venir ?
En haut du P32, le dernier puits, Joêl qui équipe encore, nous crie que la corde est trop courte pour descendre jusqu’en bas ! Il doit remonter, se mettre en sécurité pour que Phil puisse le rejoindre avec une corde plus longue (Cela nous a paru une éternité, est-ce le gaz ?) Il finit d’équiper et arriva enfin à la base des puits, dans la grande salle au début du réseau. Phil descend à son tour et au dernier fractio (simple), écoutant les conseils de M. sécurité, se longe dans la corde au lieu du mousqueton. Merde, pas moyen de se délonger, il s’essouffle (toujours le gaz !) et s’énerve un peu pour tout arranger, c’est pas Joêl qui en chie en ce moment ! « la prochaine fois, je ferai comme d’hab., Na ! » dit phil. Je descend à mon tour, il est vrai que l’ équipement, les poches de gaz : ça ressemble à de la première !
Casse-croûte au pied du puits, où l’on respire un peu mieux, mais c’est pas encore ça, Phil à du mal a reprendre complètement son souffle, ce que ne l’empêche toutefois pas de faire des photos ! Nous avions prévu une visite dans le réseau vers le ressaut, les gours et la cascade. Malheureusement, dès le début, où l’argile en forme de montagnes russes, nous fait souffler de plus en plus, je m’avance dans un méandre de plus en plus étroit avec Joêl, trop de gaz ! Nous rebroussons chemin, rejoignant Phil qui nous attendait à l’entrée. Au regard de la topo, nous nous sommes arrêtés juste avant le ressaut. Vu l’heure, nous décidons de remonter tranquillement, Joêl déséquipe bien sûr ! Sortie vers 17h45. Il se promet de revenir avec les Charentais et un perfo !
Sortie très riche en épisodes, laissant déjà derrière nous de bons souvenirs et un beau puits, mais avec des poches de gaz. Je me promets en outre, d’adopter le pantin !
Retour au gîte, où Bob et Béa nous attendent, un peu anxieuses, elles nous ont préparé un véritable festin : pomme de terres, épaule d’agneau, fromage, crêpes … Coup de fil de François Engelibert, qui promet de passer nous voir le lendemain matin (il reviens juste d’Espagne, sinon, il serait venu avec nous !).
Mardi 11 Novembre : le temps est couvert, visite de François (en vélo), quand on lui parle de l’Angélie, il ne s’étonne pas de la présence de gaz, l’igue est très réputée pour cela (il y a 30 ans quand il l’a faite, il y en avait déjà, et il y a même eu un secours un jour dans la cavité !) Après quelques palabre et nous avoir annoncé qu’il voulait s’inscrire à notre club pour l’année prochaine (chouette !), il repris son VTT en direction de Gramat. Nous finissons la matinée par une balade d’oxygénation, puis repas, rangement et nettoyage du gîte.
Bilan : Excellent week-end, par un superbe temps et aux dernières nouvelles, Joêl n’a rien perdu ! « Ah, on l’aime notre Joêl ! »
Pour le groupe, Dom.
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